jeudi 26 novembre 2009

Communiquer de Presse du Jeudi 26 Novembre 2009

Du nouveau au Centre National des Indépendants

Le CNI qui fête ses 60 ans cette année et auquel ont jadis appartenu des figures de la vie politique française comme Antoine Pinay ou Valéry Giscard d’Estaing, se veux d'être la soupape d'expression pour ceux qui veulent parler différemment au sein de la majorité.
Après une présidence de dix années Annick du Roscoat a transmis ses responsabilités à Gilles BOURDOULEIX Député Maire de Cholet.

De même le CNI du département de l'Hérault a élu son nouveau président Fabrice Pecqueur, militant de longue date qui fut par le passé le président des jeunes CNI de l'Hérault et l’organisateur de l’universitée d’été des Jeunes CNI en septembre 96 à la Grande Motte.

Depuis quelques mois les relations du CNI avec l'UMP se sont distendues. En effet, le plus ancien parti de la droite nationale a été au cours des ans progressivement asphyxié par son partenaire majeur (RPR puis UMP) qui ne le considérait que comme force d'appoint sans pour autant négliger de prendre à son compte quelques éléments essentiels de son projet de société. Le programme du CNI établi en 1992 était fondé sur des thèmes qui sont maintenant d'actualité mais qui n'avaient alors pas bénéficié de la diffusion nécessaire, les partis majoritaires n'étant pas préoccupés d'en débattre.
Il est depuis un an indépendant de l'UMP, auquel il était auparavant associé.

Dans le cadre des prochaines échéances électorales le CNI se réserve, souci d'indépendance oblige, de choisir le partenaire à droite dont les projets seront au plus prés de ses vœux, et avec lequel pourra être établi un dialogue vrai.


Fabrice Pecqueur
cni34@cegetel.net

samedi 14 novembre 2009

LE CNI un peu d'Histoire

Le CNI, abréviation de Centre national des indépendants devenu Centre national des indépendants et paysans (CNI) après l’absorption provisoire du Parti paysan de Paul Antier (en 1951), est un mouvement politique français, créé le 6 janvier 1949.

Il regroupe les courants de la droite classique hostile au dirigisme des partis de gauche (PCF, SFIO) ou du centre (MRP), tels le Parti républicain de la liberté (PRL), les Républicains indépendants ou l’Action républicaine et sociale. 1 Personnalités

Le CNI a été fondé par Roger Duchet, René Coty et Jean Boivin-Champeaux. Sa figure la plus populaire a été Antoine Pinay. Son parlementaire le plus brillant Paul Reynaud.

Historique
Avec quelque 90 députés, il a joué un rôle central au cours de la deuxième législature de la IVe République en parvenant à diviser le RPF (27 députés votant l’investiture de Pinay). Sa députation est restée sensiblement identique pendant la 3e législature avec 95 députés mais son rôle politique a été moindre dans une assemblée penchant plus à gauche. En politique étrangère, les positions de la majorité du CNI sous la IVe République étaient assez voisines de celles du parti démocrate-chrétien MRP : engagement en faveur de l'intégration européenne et de l'alliance atlantique.

Le CNI a favorisé le retour au pouvoir de De Gaulle, malgré les réticences initiales de Roger Duchet, un de ses co-fondateurs, et contribué à la chute du gouvernement Pierre Pflimlin en se retirant de sa majorité fin mai 1958. Il a obtenu 120 sièges aux élections de novembre 1958, sous l'appellation "Indépendants et Paysans d'Action Sociale" (IPAS), faisant presque jeu égal avec l'UNR. Antoine Pinay a réussi la réforme monétaire de décembre 1959 (nouveau franc). Les indépendants se sont divisés sur la question algérienne.

Le 5 octobre 1962, 107 députés CNI ont refusé la confiance au gouvernement Georges Pompidou, se séparant de la majorité gouvernementale sur la question de la réforme constitutionnelle instituant l'élection du président de la République au suffrage universel direct, provoquant ainsi la scission des Républicains indépendants (Valéry Giscard d'Estaing, Raymond Mondon, Louis Jacquinot, Jean de Broglie, Raymond Marcellin), favorables à la réforme constitutionnelle et à la poursuite de l’alliance avec les gaullistes de l'UNR-UDT. Avec 11 députés répartis dans deux groupes aux élections de 1962, le CNI ne jouait plus de rôle significatif et ce parti n’a eu qu’un rôle d’appoint à la formation dominante de la droite (UDR, RPR et aujourd’hui UMP).

En 1987, jugeant Yvon Briant, le secrétaire général trop à droite, Philippe Malaud quitte le CNIP dont il était le président depuis 1980, et fonde l'éphémère Fédération nationale des indépendants (FNI). Jacques Féron lui succède.

Pour les élections européennes de juin 1989, le CNIP s'allie à la liste RPR-UDF menée par Valéry Giscard d'Estaing, Yvont Briant est élu député européen.

Le CNI s'est ensuite allié avec le RPR et le MPF (candidatures communes avec ce parti lors des élections législatives de 1997, sous l'étiquette La Droite indépendante (LDI). En 1998, le CNI fusionne avec deux petites formations de droite, le Parti pour la liberté et le Parti national républicain, sans toutefois changer de nom, avant d'adhérer à l'UMP comme personne morale associée en 2002.

Aujourd'hui, le CNI compte six parlementaires dont le député Gilles Bourdouleix.
Le maire du VIIIe arrondissement de Paris, François Lebel a annoncé en avril 2008 avoir rejoint le CNI.

Le candidat proposé par vote à l'élection présidentielle de 2007 est Jean-Michel Jardry, vice-président du CNI, qui a reccueilli 341 promesses de parrainage. Il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à la suite d'un Conseil national et d'un vote des adhérents le 17 février 2007 (57 % en faveur de Nicolas Sarkozy, 16 % pour François Bayrou, 12% pour Philippe de Villiers ). Jean-Michel Jardry se retire ainsi de la course à la présidence de la République.

Présidents du CNI La fonction créée en 1973 a été assumée par :
François Schleiter 1973-1975
Bertrand Motte 1975-1979
direction collégiale : Jacques Fouchier, Maurice Ligot, Raymond Bourgine 1979-1980
Philippe Malaud 1980-1987
Jacques Féron 1987-1989
Yvon Briant 1989-1992
Jean-Antoine Giansily 1992-1996
Olivier d'Ormesson 1996-1998
Jean Perrin 1998-1999
Gérard Bourgoin 1999-2000
Annick du Roscoät 2000-2009
Gilles Bourdouleix 2009-....

L'indépendance au sein de la majorité présidentielle

L'indépendance au sein de la majorité présidentielle.
Le Centre National des Indépendants et Paysans (CNI) représenté au sein des trois instances de la République à savoir l’Assemblée Nationale, le Sénat et le Conseil Economique et Social, a repris son entière indépendance par un vote exprimé à l'unanimité lors de son Conseil National du 7 juin 2008, qui s'est tenu à Paris.

Contrairement aux autres mouvements dissous au sein de l’UMP, le CNI, lors de son association, n'a jamais renoncé à son Indépendance (comme peuvent en témoigner les Journaux Officiels de 2002 à 2007.)

Le CNI ne regrette en rien le contrat d'association signé entre Alain Juppé et Annick du Roscoät. Une collaboration fructueuse, amicale, un échange d'idées furent la règle sous la présidence du fondateur de l'UMP, sous l’œil bienveillant du Président, Jacques Chirac. Cependant, les choses ont progressivement changé, les échanges se sont taris, la diversité n'étant plus de mise.
Afin de contribuer au succès de la droite lors de l’élection présidentielle, le CNI a choisi de se faire discret sur ce manque de coopération.

Le CNI a participé activement à la campagne et s'est réjoui du succès remporté par Nicolas Sarkozy sur la base d'un programme clair, approuvé par le mouvement. L’espoir renaissait !

Allié objectif et vigilant, le CNI a crié "casse-cou", alerté par courrier, comme il le faisait sous le mandat présidentiel précédent, les différents ministres et la Présidence de la République, lorsqu’il ressentait les tensions provoquées par des décisions contraires aux attentes.
Hélas, cette fois-ci les mises en garde sont restées sans réponse. Ce qui devait arriver, arriva, les lourds échecs subis une fois de plus aux élections cantonales et municipales sont le signe d'un manque d'écoute et d'une dérive qui ne plait pas à l'électorat naturel de droite qui se lasse de plus en plus, se détourne en se réfugiant dans l'abstention. Nous avons prévenu, en vain.

Comme nous l'écrivions dans un précédent document : Il ne fallait pas retrouver les démons qui ont prévalu à nos échecs :

Dérive de la ligne des promesses faites et se couper de notre électorat : élargissement des frontières européennes au delà de l'Europe continent....
Caresser "dans le sens du poil" un électorat de gauche qui ne votera jamais à droite : ouverture à répétition, y compris lors des élections municipales, droit de vote des étrangers, homoparentalité, maintien de l'ISF...
Le CNI n'a jamais été et ne sera jamais un parti politique « courtisan ».
Il défend pied à pied les valeurs qui sont à l'origine de sa création : la Famille, la liberté d'entreprendre, le moins d'Etat pour mieux d'Etat, la laïcité, les valeurs de la république...
Ce sont les raisons pour lesquelles nous sortons de notre mutisme volontaire. Nos idées ne sont ni entendues, ni respectées contrairement aux promesses faites et compte tenu de l’absence de dialogue du fait de la direction nationale, en particulier avec Patrick Devedjian, nous reprenons toute notre Indépendance d'expression publique pour le bien de la Majorité Présidentielle que nous avons contribué à asseoir.

Le CNI reste un partenaire de l’UMP mais ne sera plus un membre associé.

Un nouveau Président pour le CNI


« Si je me suis engagé au CNI, c'est avant tout parce que je suis attaché à l'esprit d'indépendance qu'incarne le CNI aujourd'hui. C'est à la fois dans le respect d'un héritage assuré et avec la volonté d'un nouvel élan que j'ai décidé d'être candidat à la Présidence du CNI.



J'ai le sentiment que la France a perdu de nombreuses valeurs qui constituaient notre socle national et qu'elle perd aujourd'hui de nombreux repères. La France perd les principes moraux sur lesquels ont été fondées notre civilisation, notre histoire, notre nation. Je crois que le CNI a une mission : défendre nos valeurs sans lesquelles rien n'est possible. Pour cela, il nous faut revenir aux sources, rappeler d'où nous venons, rappeler notre histoire, pour conquérir l'avenir.

A l'heure où la France connaît une crise morale, sociale et économique majeure, à l'heure où l'électorat de droite est décontenancé, déstabilisé, désorienté, je souhaite que le CNI s'affirme comme l'autre voix et l'autre voie au sein de la majorité présidentielle.

Pour cela, je propose cinq priorités :

• La famille, cellule de base de la société, dans laquelle se construisent les principes de la vie en communauté ;
• La jeunesse, creuset dans lequel se fondent l'avenir et la réussite des Nations;
• L'économie, levier qui rend possible le progrès ;
• L'écologie, moteur de la croissance ;
• L'Europe, enfin efficace, dans laquelle France doit retrouver son rang...

Présidant, le plus ancien parti de droite, je souhaite rappeler que notre famille politique n'a pas à rougir de ses valeurs, de ses convictions. Qu'elle peut être fière de son histoire et que c'est à droite que se gagneront les prochaines élections. Le CNI n'a-t-il pas avec l'UNR bâti la 5ème République ? »

Gilles Bourdouleix

dimanche 8 novembre 2009

Le CNI la soupape de la Majorité

Notre président
Gilles
Bourdouleix, a présenté mercredi notre parti comme "la soupape d'expression" de la majorité, dont il a dénoncé la
"cacophonie générale".
"L'intérêt d'un mouvement comme le nôtre, c'est d'être la soupape d'expression pour ceux veulent parler
différemment au sein de la majorité", a déclaré le député-maire de Cholet (Maine-et-Loire), membre du groupe
UMP à l'Assemblée nationale.
Plaidant pour le retour aux "valeurs traditionnelles", le président du CNI s'est étonné de n'avoir pas été invité au
comité de la majorité, qui rassemble le souverainiste Philippe de Villiers et les chasseurs.
"Il y a une grande cacophonie. On a visiblement un président qui dirige beaucoup et se mêle de tout et d'un
autre coté un grand bazar", a ajouté M. Bourdouleix, en dénonçant une "UMP monolithique et fourre-tout".
Faisant allusion aux couacs dans le gouvernement, notamment la polémique autour de la secrétaire d'Etat aux
sports Rama Yade, il a dénoncé "l'amateurisme, de ministres qui sont nommés parce qu'il sont à la mode mais
qui ne respectent pas les règles".
Le CNI, qui fête ses 60 ans cette année et auquel ont jadis appartenu des figures de la vie politique française
comme Antoine Pinay ou Valéry Giscard d'Estaing, revendique quelque 4.000 membres. Il est depuis un an
indépendant de l'UMP, auquel il était auparavant associé.