mardi 29 mars 2011

Elections cantonales : Le CNIP appelle à un sursaut

  
A quatorze mois de l'élection présidentielle, les élections cantonales ont dessiné un nouveau paysage politique français et confirme la maladie de notre démocratie.
« Le vote protestataire perdure avec une abstention qui s'est aujourd'hui banalisée et un Front National qui est dédiabolisé et bénéficie d'une progression de voix entre les deux tours. La cartographie de la représentation politique française ne ressemble plus à celle du terrain. Le plébiscite anti-Nicolas Sarkozy fait son chemin », indique le Président du CNIP et Député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.

« Le succès de la gauche est mitigé puisque seuls deux départements ont basculé à gauche, le Jura et les Pyrénées-Atlantiques. Le PS a un problème de leadership et de ligne politique. Quant au parti unique, l'UMP, son existence, sous sa forme actuelle, est remise en cause. Son OPA sur l'ensemble du paysage politique du Centre et de la Droite a fait disparaître ses réserves de voix », ajoute-il.

« L'avantage à court terme de l'échec de la majorité peut être un sursaut qui ramènera le Président de la République aux fondamentaux de son camp à la fois dans les alliances nouées et dans la politique conduite. S'il le comprend nous pourrons sauver, tous ensemble, enfin réunis, les échéances de 2012 » conclut-il.

mardi 22 février 2011

Notre agriculture doit demeurer un des moteurs de notre développement économique »

Gilles Bourdouleix, Président du CNIP et Député-Maire de Cholet, effectuera une visite officielle du Salon International de l'Agriculture, le mercredi 23 février.
A cette occasion, Gilles Bourdouleix rencontrera notamment les organisations professionnelles agricoles présentes sur ce salon. Il entend défendre le monde agricole qui s'estime orphelin de la vie politique et insuffisamment représenté.
« Même si la France reste le premier producteur et exportateur agricole européen, la crise a particulièrement affaibli le secteur agricole.
Il est indispensable aujourd'hui de repenser l'ensemble de la filière agricole. Améliorer la gouvernance de l'agriculture, c'est aussi mener des actions pour l'économie française, pour l'indépendance de la France et la sécurité alimentaire des Français » déclare le Président du CNIP et Député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.

« Nous devons tous être convaincus de l'avenir de l'agriculture française. Chacun, quelles que soient ses responsabilités, peut et doit intervenir afin que notre agriculture demeure un des moteurs de notre développement économique et retrouve la place qui est la sienne en Europe et dans le monde. L'agriculture est à un tournant de son avenir. Dans les mois qui viennent de nombreux défis seront à relever. Il faudra appliquer la loi de modernisation et certains aspects seront à l'évidence délicats » ajoute-il.
« L'actualité agricole sera essentielle en 2011 sur les plans national, européen et mondial. Le CNIP fera entendre sa voix, en concertation avec les principaux acteurs de l'agriculture. Le rétablissement de la référence paysanne n'est pas un geste conjoncturel. C'est un retour aux sources : le rappel de vraies racines, l'appel à de fortes valeurs » conclut-il.

dimanche 30 janvier 2011

Le miracle PINAY

Un peu d'Histoire:
Appelé en mars 1952 par le Président de la République, Vincent Auriol, à former le gouvernement, Antoine Pinay parvint en quelques mois à rétablir les finances et à créer dans le pays un climat de confiance qui lui assura une grande popularité.
Antoine Pinay, volontairement retiré de toute action politique nationale, accepta de rester Président d'honneur du CNI, jusqu'à sa mort en 1994, à l'âge de 104 ans.
Roger Duchet devint Ministre des Postes tout en continuant à diriger activement le CNI.
Un nouveau et décisif progrès était réalisé : l'unité complète des élus modérés en un seul groupe parlementaire sous l'autorité d'Antoine Pinay, nommé Président d'Honneur du CNI.

" Nous serions un parti des notables, des réactionnaires, des conservateurs. Notables sans doute, si être un notable c'est avoir des responsabilités, c'est savoir les assumer, c'est prendre des risques, c'est être majeur. Réactionnaires, bien sûr, s'il s'agit de réagir contre la facilité, contre l'erreur, contre l'abandon, si réagir, c'est lutter, comme un organisme sain, contre la maladie et contre la mort. Conservateurs, assurément, si conserver c'est maintenir la grandeur de la patrie, être fidèle aux missions que l'histoire lui assigna, non point dans la passivité, mais dans l'action et, s'il le faut, dans le sacrifice. Mais si la réaction c'est le retour à la barbarie qui détruit la personne en la faisant esclave de la technique, de la masse ou du mythe ; si conserver , c'est s'accrocher à des formules dépassées, pour défendre des intérêts à court terme, les yeux fermés sur le monde et le temps, alors le vrai visage de la réaction, le vrai visage du conservatisme, ce n'est pas ici qu'il faut le chercher. "
Antoine Pinay, au Congrès national du Centre
National des Indépendants, décembre 1954