vendredi 26 novembre 2010

Famille : l’appel de 65 députés UMP

Ils rappellent que la famille est indispensable à la cohésion sociale et exhortent le gouvernement à ne pas l’oublier. Ils ont choisi “Valeurs actuelles” pour publier leur manifeste.
Notre politique familiale « doit être plus profonde et plus cohérente. » Ces mots sont extraits de l’appel lan­cé par soixante-cinq dé­putés UMP, que nous publions ci-dessous. Beaucoup re­doutent que notre politique familiale soit affaiblie par une application trop mécanique du plan d’économies défini par le gouvernement. S’ils ne contestent pas la nécessité de réduire les dépenses, ils soulignent qu’il est moins coûteux de soutenir la famille que de remédier à ses défaillances.
Or, le débat qui s’est déroulé la se­maine dernière à l’Assemblée a semé le trouble sur les bancs de l’UMP : le gou­vernement a demandé le rejet d’un amendement d’Hervé Mariton, député de la Drôme, pourtant adopté en com­mission. Il s’agissait de rétablir pour les jeunes mariés, mais pas pour les pacsés, l’avantage fiscal dont ils bénéficient l’année de leur union. Lors du vote, les voix se sont divisées : 48 pour, 48 contre. Aucune majorité ne s’étant dégagée, l’amendement a été déclaré rejeté dans un climat houleux.
Cet incident aurait eu moins d’échos si le contexte n’était pas lourd de menaces pour les familles. En octobre, c’est Jacques Attali qui recommandait la mise sous conditions de ressources des allocations familiales. Cette semaine, ce sont les partenaires sociaux qui décideront du maintien – ou non – des ma­jorations de pensions accordées aux parents de trois enfants par les régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco. En jeu : 1,4 milliard d’euros ! Où l’on voit qu’il n’est pas inutile que des élus de la majorité réaffirment, dans un monde instable, leur attachement à la famille “durable”.    Fabrice Madouas
Où est passée la famille ?
“Les Français sont parfois plus conscients que leurs élites de ce qui compte vraiment pour eux. Or, parmi les valeurs les plus estimées par nos concitoyens, la famille figure en tête, et de loin.
Les Français savent profondément que la famille est la première des solidarités sur laquelle ils peuvent compter. Ils savent que cette solidarité, à la différence de toutes les solidarités administrées, est la seule qui peut être spontanée et chaleureuse. Ils sont conscients que le fléau qui nous frappe de plein fouet est celui de la solitude. Quel paradoxe que cette solitude croissante et dévorante dans une société qui n’a jamais été aussi communicante !
Tout le monde, chez nous, se réjouit des bons résultats démographiques de notre pays. Ces chiffres ne sont pourtant pas mirobolants puisque la France renouvelle tout juste ses générations. Mais ces chiffres, comparés à ceux de nos voisins, nous permettent d’imaginer un avenir. On nous donne aujourd’hui l’Allemagne en exemple sur de nombreux points. Mais qui a conscience de l’hiver démographique dans lequel s’enfonce ce pays ? Alain Minc écrivait encore récemment que si l’Allemagne ne trouvait pas la voie du renouveau démographique, elle per­drait 10 millions d’habitants d’ici à 2050, passant ainsi derrière la France. Et que dire de l’Espagne, championne du nombre d’enfants par femme il y a encore vingt-cinq ans et qui, ne connaissant pas le quotient familial, plonge également dans la dépression démographique comme ses voisins italiens ou portugais ?
La famille est notre garantie de solidarité pour aujourd’hui et notre force pour demain. Alors, que les élites cessent d’être aveugles !
Le soutien de la famille et du mariage est au cœur de nos politiques publiques depuis 1945. La politique familiale ne peut pas se réduire à une politique sociale familiale uniquement destinée aux familles déjà en difficulté. Elle ne peut pas se réduire à l’ouverture de places d’accueil pour les jeunes enfants, même si cela est nécessaire. Elle doit être plus profonde et plus cohérente. Elle doit inspirer toutes nos décisions sociales, fiscales et économiques.
Depuis 2007, nous avons fait des choses importantes pour la famille. Nous avons notamment baissé les droits de succession. La famille, parce qu’elle se fixe pour ambition la durée, est le lieu par excellence de la transmission, la transmission de racines, d’une éducation, mais aussi de la transmission bien légitime du patrimoine, fruit d’une vie de travail. À l’heure où nous vivons une véritable crise de la transmission, cette baisse des droits de succession est un signe positif.
Mais il faut poursuivre sur cette voie. Il faut renforcer l’institution du mariage, reconnaître et encourager la création du nouveau foyer, ses conséquences fiscales. Pourquoi remettre en question la triple déclaration l’année du mariage ? Cette disposition fiscale est cohérente. N’est-ce pas une façon pour l’État de dire aux nouveaux mariés : « Vous vous engagez l’un envers l’autre, mais vous vous engagez devant la société aussi à construire une famille qui participera à notre avenir commun. Telle est notre vision de la famille du­rable. »
Il est une spécificité française qu’on ne retrouve pas beaucoup en Europe. En droit français, la fiscalité ne s’applique pas à l’individu mais à la cellule familiale. C’est un avantage différentiel considérable en Europe. Tous les coups de canif portés à ce principe seraient néfastes.
Si notre volonté de soutenir les fa­milles ne s’incarne pas, elle disparaîtra. Le mot “famille” n’apparaît pas dans la liste des nouveaux ministères. Le mot famille n’apparaît même pas dans l’intitulé d’un secrétariat d’État ! Et si la préoccupation de la famille n’apparaissait pas davantage avec la suppression de la triple déclaration de revenus des jeunes mariés ? On nous rabâche à longueur de temps que les systèmes fiscaux de nos voisins sont meilleurs que les nôtres. Ce dont nous sommes sûrs, c’est que la politique familiale “à la française” est celle qui porte le plus de fruits en Europe. Alors ne rompons pas avec cette politique. Encourageons la solidarité familiale.
Ceux qui veulent enfermer la question familiale dans un débat moral qui opposerait les anciens et les modernes se trompent gravement. La question familiale est avant tout une question politique. Son enjeu, c’est la cohésion sociale et notre capacité à nous projeter dans l’avenir.”

Par Marc Le Fur, Hervé Mariton, Alfred Almont, Martine Aurillac, Pierre-Christophe Baguet, Patrick Beaudouin, Gabriel Biancheri, Jean-Marie Binetruy, Claude Birraux, Claude Bodin, Gilles Bourdouleix président du CNIP, Bruno Bourg-Broc, Chantal Bourragué, Valérie Boyer, Xavier Breton, Patrice Calméjane, Bernard Carayon, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Rémi Delatte, Nicolas Dhuicq, Michel Diefenbacher, Jacques Domergue, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Jean-Michel Ferrand, Nicolas Forissier, Sauveur Gandolfi-Scheit, Jean-Paul Garraud, Guy Geoffroy, François-Michel Gonnot, Jean-Pierre Gorges, Philippe Gosselin, Patrick Labaune, Gérard Lorgeoux, Lionnel Luca, Patrice Martin-Lalande, Jean-Philippe Maurer, Christian Ménard, Damien Meslot, Philippe Meunier, Jean-Marie Morisset, Jacques Myard, Jean-Marc Nesme, Étienne Pinte, Henri Plagnol, Axel Poniatowski, Josette Pons, Didier Quentin, Jacques Remiller, Arnaud Robinet, Jean-Marie Rolland, Jean-Marc Roubaud, Jean-Marie Sermier, Éric Straumann, Guy Teissier, Michel Terrot, Dominique Tian, Christian Vanneste, Isabelle Vasseur, Jean-Sébastien Vialatte, René-Paul Victoria, Philippe Vitel, Gaël Yanno et Michel Zumkeller, députés UMP.

mardi 16 novembre 2010

Remaniement : quid du portefeuille de la famille et de celui des anciens combattants ?

Avant de s'exprimer sur sa position politique quant au remaniement, le CNIP tient à dénoncer deux carences structurelles du nouveau gouvernement.


La famille n'est plus identifiée dans les missions ministérielles. C'est d'autant plus inexcusable qu'il faut plus que jamais défendre cette cellule fondamentale de notre société à une époque où elle paraît menacée.

Dans un autre domaine, le CNIP déplore la disparition d'un Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants. La France paraît aujourd'hui négliger ce qu'elle doit à ceux qui ont donné de leur jeunesse pour défendre les valeurs que nous partageons.


Présidé depuis octobre 2009 par le Député-Maire de Cholet, Gilles BOURDOULEIX, le CNIP est un membre actif de la droite républicaine et s'affirme comme l'autre voix et l'autre voie au sein de la majorité présidentielle.
Il est membre du Comité de Liaison de la majorité présidentielle.

LE CNIP, DEFENSEUR DE LA RURALITE,

Après avoir remis à l'honneur le « P » de paysans, le CNIP entend défendre la ruralité et particulièrement la filière économique agricole.


C'est pourquoi le CNIP a décidé d'être présent dans un maximum de cantons lors de l'échéance de mars 2011.

Il présentera également des candidats dans les départements renouvelables à l'occasion des sénatoriales de septembre 2011.

jeudi 11 novembre 2010

Droit du sol ?

Le Centre national des Indépendants et paysans (CNIP) est favorable à la fin de l'automaticité de l'acquisition de la nationalité française, notamment par une limitation du principe du droit du sol.

"L'acquisition de la nationalité ne doit pas être automatique et se mérite", résume le président du CNIP et député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui réclame une réforme du code de la nationalité française.
D'une part, le président du CNIP estime que cette acquisition "va de pair avec un devoir d'intégration, qui passe entre autres par l'apprentissage de la langue et le respect des lois de la République".
D'autre part, "le principe du droit du sol doit être limité"."Les enfants nés en France de parents en situation irrégulière n'ont pas vocation à acquérir la nationalité française. Le seul fait de naître en France ne doit pas permettre son octroi automatiquement et sans condition.
En particulier, les délinquants nés en France de parents étrangers ayant fait l'objet de condamnation par la justice française n'ont pas vocation à l'acquérir", poursuit le député-maire."Par ailleurs, la question du regroupement familial doit être posée.
Dans l'immédiat, ses conditions de mise en oeuvre doivent être plus restrictives car la France doit pouvoir choisir l'immigration qu'elle souhaite".

vendredi 29 octobre 2010

CNIP à l'honneur

Le CNIP se félicite de la nomination d' Annick du Roscöat au Conseil Economique, Social et Environnemental et de l'élection de Stéphane Buffetaut à la Présidence de la Section Transport au sein du Comité Economique et Social Européen.

Stéphane Buffetaut, vice-président du CNIP et ancien député européen a été élu président de la Section "Transports, énergie, infrastructures, société de l'information" au sein du Comité Economique et Social Européen (CESE). Il est ainsi membre de droit du Bureau et succède au hongrois János Tóth. Le CESE contribue au renforcement de la légitimité démocratique et de l'efficacité de l'Union Européenne (UE) en permettant aux organisations de la société civile des États membres d'exprimer leur avis au niveau européen.
Annick du Roscoät, présidente d'honneur du CNIP a, quant à elle, été reconduite dans ses fonctions de membre du Conseil Economique, Social et Environnemental. La mission première du Conseil Economique, Social et Environnemental est de conseiller les pouvoirs publics en matière économique, sociale et environnementale.

Cette élection et nomination viennent saluer le travail accompli par ces deux personnalités du CNIP.

Le CNI remet en lumière le "P" de "Paysans" et redevient "CNIP"

Le CNIP est ancré depuis soixante ans dans l’histoire politique française.
Il a su garder sa structure et son fonctionnement propre de parti politique Indépendant.
Indépendant dans le respect des autres parce que la réussite collective ne peut être que le produit des réussites individuelles.


Lors de son comité directeur du 23 octobre 2010 dernier, le CNI a retrouvé, dans sa dénomination politique, le « P » de « Paysans ». Le Président du CNIP entend défendre le monde agricole qui s'estime orphelin de la vie politique et insuffisamment représenté.



« Même si la France reste le premier producteur et exportateur agricole européen, la crise a particulièrement affaibli le secteur agricole. La compétitivité de notre agriculture doit être renforcée, tout en assurant des revenus stables aux producteurs.



La revalorisation de l'agriculture et de la pêche est une impérieuse nécessité, sur le plan économique mais aussi humain. Il est inacceptable que des centaines de milliers d'exploitants qui assurent, dans des conditions difficiles, la survie de nos paysages, la diversité environnementale, le bien-être alimentaire de millions de Français, sans parler de leur rôle indispensable pour le maintien d'une filière agro-alimentaire forte, source de nombreux emplois et secteur excédentaire de notre balance commerciale, soient dans une situation de totale précarité » indique le président du CNIP et député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.



Gilles Bourdouleix, lors du Comité Directeur du CNI du 23 octobre 2010

« Il est indispensable aujourd'hui de repenser l'ensemble de la filière agricole. Améliorer la gouvernance de l'agriculture, c'est aussi mener des actions pour l'économie française, pour l'indépendance de la France et la sécurité alimentaire des Français » ajoute-il.

« Nous devons tous être convaincus de l'avenir de l'agriculture française. Chacun, quelles que soient ses responsabilités, peut et doit intervenir afin que notre agriculture demeure un des moteurs de notre développement économique et retrouve la place qui est la sienne en Europe et dans le monde » conclut-il.

Les Retraites:
http://www.dailymotion.com/video/xdwq7i_retraites-gilles-bourdouleix-cni_news

dimanche 9 mai 2010

Plan d'aide à la Grèce




M. le Président. La parole est à M. Gilles Bourdouleix,

M. Gilles Bourdouleix. Monsieur le président, chers collègues, ma question s’adresse à Mme Christine Lagarde. Madame le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, cette nuit, dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2010, notre Assemblée a voté le plan de soutien à la Grèce, et notamment l’octroi de prêts d’un montant pouvant atteindre 16,8 milliards d’euros sur trois ans. Ce vote s’inscrit dans la politique menée conjointement par le FMI et la zone euro qui accorderont respectivement des aides de 30 milliards et 110 milliards d’euros pour couvrir les besoins de la Grèce d’ici 2012.

Madame la ministre, vous avez rappelé la nécessité d’une participation des banques à cet effort collectif, respectant ainsi l’engagement pris par l’Institute of International Finance qui regroupe les principales institutions financières. En contrepartie, le gouvernement grec s’est engagé à conduire une politique d’austérité drastique, comprenant notamment une augmentation des taxes et une diminution des salaires dans les secteurs privés et publics. Il faut souligner l’engagement déterminant et rapide du Président de la République et du Gouvernement français afin que ce plan de soutien puisse être conduit dans les meilleures conditions et les plus brefs délais. Cependant, il reste quelques précisions à apporter et c’est l’objet de mes deux questions, madame la ministre.

Êtes-vous satisfaite des mesures prises par le gouvernement grec, les jugez-vous suffisantes pour redresser la situation avec l’appui des différentes institutions que j’ai mentionnées ? Et dans quelles conditions les prêts octroyés seront-ils remboursés ?

(Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) M.

le président. La parole est à Mme Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.

Mme Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi. Monsieur le député Bourdouleix, merci d’avoir rappelé que c’est grâce à la détermination du Président de la République, du Premier ministre et du Gouvernement français que nous avons pu accélérer les négociations qui se sont tenues au cours des dernières semaines et qui ont permis d’aboutir au plan que vous évoquiez, lequel a été négocié entre la Commission européenne et le Fonds monétaire international avec la Banque centrale européenne. C’est la nuit dernière, dans un esprit de responsabilité auquel je souhaite rendre hommage, que votre Assemblée a adopté la part française du plan de soutien dont vous avez décrit tous les paramètres. Le prêt français, d’un montant de 16,8 milliards d’euros, est accordé à un taux d’intérêt quasiment voisin de celui consenti par le Fonds monétaire international pour une durée de trois ans.

Vous m’interrogez sur les efforts consentis par l’État grec en rappelant leur nature : augmentation des impôts ; hausse du taux de TVA de plus de deux points ; relèvement des droits d’accise sur le pétrole, le tabac et les produits de luxe ; diminution des dépenses passant notamment par la suppression des treizième et quatorzième mois dans la fonction publique ; réformes de structures concernant en particulier le régime des retraites et l’ensemble des conditions du marché de la distribution des produits en Grèce. Il s’agit de réformes de structures et de réformes conjoncturelles, touchant à la fois les dépenses et les recettes, que le Premier ministre grec a lui-même qualifiées de nécessaires, d’ambitieuses et de rigoureuses.

C’est aussi la conclusion à laquelle sont parvenus quatre États du G20 qui viennent d’apporter leur soutien à ce plan : la Corée, le Canada, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Les banques françaises, comme leurs homologues allemandes qui l’ont indiqué aujourd’hui à mon collègue Wolfgang Schäuble, ont décidé de s’associer au processus. Je le recevrai demain, à l’occasion du Haut comité de place, afin qu’elles réitèrent leur engagement de soutien à ce plan.

mercredi 7 avril 2010

La taxe carbone est morte : Vive le développement durable




Stéphane Buffetaut
Premier vice-président du CNI
Président de l’Observatoire du Développement Durable
Ancien Député Européen
Président de la Fédération des Yvelines




L’expression développement durable est devenue une sorte de locution fétiche qui doit émailler tout discours politiquement correct ou tout commentaire journalistique, la Commission européenne n’étant pas en reste tant elle ne peut s’empêcher d’adjoindre une touche durable à tous les sujets, fort nombreux, qu’elle aborde.


Il semble pourtant que nombre des adeptes inconditionnels de cette notion en oublie, le premier élément : le développement. Or la notion même de développement durable repose sur trois piliers, le développement économique, le développement social et la protection de l’environnement. Encore ajoute-t-on de plus en plus la notion de développement culturel aux trois autres piliers. Il s’agit donc d’une conception dynamique et responsable des politiques à mener, en tenant compte des exigences présentes et futures du monde. C’est en quelque sorte une traduction moderne du vieil adage « gouverner, c’est prévoir », c'est-à-dire se sentir comptable et non nécessairement coupable, du monde que nous léguerons à nos enfants. Il existe donc dans la notion de développement durable celle de la conservation et de l’enrichissement du patrimoine non seulement environnemental mais encore social et économique. Il s’agit en fait de gouverner « en bon père de famille » pour reprendre une expression juridique un peu désuète.


Le psychodrame médiatico politique qui a accompagné la mise sous condition européenne de la taxe carbone est significatif d’une certaine conception étroite et idéologique de l’écologie et du développement durable professée par les ligues de vertu verte.


Disons le tout net, le Président de la République et le Premier Ministre ont pris une sage décision. Le projet était mal construit, complexe. Il comportait nombre d’exonérations qui le rendait peu compréhensible pour les citoyens qui s’étonnaient que l’on crée une taxe remboursable !



Le but avoué était de modifier les comportements des particuliers et des entreprises mais entre les exemptions et les remboursements le mécanisme aurait probablement été largement inefficace.



Au demeurant, l’efficacité d’une telle taxation ne joue pleinement, que si particuliers et entreprises peuvent trouver des alternatives à prix abordable. Or c’est loin d’être le cas notamment dans les transports des particuliers où les premières voitures électriques ne sont pas encore sur le marché et que les transports publics ne sont pas toujours suffisamment efficaces.



Quant aux industries, outre le problème concurrentiel, les énergies de remplacement sobre en carbone ne sont pas non plus offertes de façon à permettre un transfert d’une énergie à une autre, ce qui, au demeurant, nécessiterait des investissements lourds.



Notons au passage qu’une fiscalité environnementale ne se limite pas à la seule création de taxes mais qu’elle comprend aussi toute la palette des aides et incitations fiscales, tel ce qui existe en matière d’isolation ou de tarifs verts pour l’électricité.



A l’évidence, ce dont nous avons besoin, également pour éviter les distorsions de concurrence, c’est ce que d’aucuns ont appelé un tarif extérieur carbone, c’est à dire une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne afin de combattre le dumping écologique tant sur le plan industriel que sur le plan agricole, car il est clair qu’il convient de modifier progressivement les fondements énergétiques de notre développement mais sans le sacrifier au détriment de nos populations.



Mais cette mésaventure politique, juridique et médiatique devrait nous amener à réfléchir sur la politique environnementale européenne dans son ensemble et notamment dans l’approche qui a été choisie.



Non sans quelque présomption l’Union européenne se voulait exemplaire pour le monde avec ses objectifs de réduction des émissions de CO2 de 20 % voire de 30 %. Chacun a pu constater ce qu’il en était à Copenhague !



Construction par essence juridique et réglementaire l’Union européenne est championne pour émettre des normes et des obligations sans que l’on sache bien comment l’on pourra raisonnablement atteindre les objectifs fixés. A l’évidence, les autres Etats du monde ne semblent pas prêts à nous suivre sur cette voie et le fait que l’Union européenne, en tant que telle, ait été exclue de la négociation finale de l’accord de Copenhague, ne peut être vu que comme un sérieux revers diplomatique.



De même, le fait que le Président des Etats-Unis ait tenu à conférer, sans les Etats européens, avec la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, n’est guère encourageant.



Il faut désormais réorienter notre action diplomatique écologique de façon beaucoup plus pragmatique, un peu à l’image des initiatives annoncées dans la lettre d’intention sino-américaine de juillet dernier sur les énergies nouvelles et le développement durable.



Le défi que nous devons relever est celui de bâtir les fondations d’un nouveau développement économique et social plus durable, plus économe en ressources naturelles, plus respectueux de l’environnement. Il ne s’agit pas de contraindre les populations à une vie frugale et à un immobilisme frileux.



Pour certains, parier sur les progrès de la science et de la technologie pour nous aider à résoudre les problèmes écologiques qui se présentent à nous relève presque d’une dangereuse utopie. Certes nous devrons certainement modifier certains comportements mais ce ne sera possible qu’avec le recours des progrès techniques et scientifiques. Pour atteindre les ambitieux objectifs que nous nous sommes fixés nous avons à la fois besoin de l’innovation et du pragmatisme.

samedi 3 avril 2010

Les allocations familiales dès le 1er enfant




Gilles Bourdouleix, Député, Président du CNI, a appelé l'attention de Madame la Secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité sur le versement des allocations familiales dès le premier enfant.


Les allocations familiales sont dues pour tout enfant à partir du deuxième enfant à charge âgé de moins de vingt ans (vingt et un ans pour les familles ayant au moins trois enfants à charge).
Dans les départements d'Outre-mer, le droit aux allocations familiales est ouvert dès le premier enfant comme cela était le cas à l'origine. Lors de la campagne à l'élection présidentielle, le Président de la République préconisait l'octroi d'une allocation dès le premier enfant.

Le CNI de Gilles Bourdouleix lui demande s'il est envisagé d'étendre le bénéfice des allocations familiales dès l'arrivée du premier enfant.

mardi 16 mars 2010

Roger Paris exclu du CNI

Le bureau politique du Centre National des Indépendants et Paysans (CNI) a décidé de mettre fin le lundi 15 mars 2010 aux fonctions du Président de la Fédération CNI de la Marne, Roger PARIS.

« Monsieur PARIS, en soutenant publiquement la liste du Front National en Champagne-Ardenne s’est en effet mis en contradiction avec les valeurs fondamentales de notre parti qui s’opposent à toute alliance de ce type. Il s’exclut ainsi de lui-même du CNI. Cette attitude solitaire et stérile n’est pas acceptable et fait avant tout le jeu de la gauche, adversaire de toujours du CNI », déclare le Secrétaire Général du CNI, Bruno NORTH.


Le CNI est un membre actif de la droite républicaine et s’affirme comme l'autre voix et l'autre voie au sein de la majorité présidentielle.

Sa devise : « Le courage de dire, la volonté de faire » Soucieux du respect des électeurs, le CNI reste fidèle aux préceptes de ses fondateurs selon lesquels :

« La Société ne peut promettre que ce qu’elle peut donner, mais doit donner tout ce qu’elle a promis ».


Quatre thèmes principaux forment la colonne vertébrale du mouvement :

LA LIBERTE - LA RESPONSABILITE - LE PROGRES - L’INDEPENDANCE


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LA LISTE CNI-DLR exclut le Front National de la Région Ile-de-France




Le Président du CNI et Député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix a exprimé sa satisfaction suite au score (4,15%) réalisé par la liste d'union CNI-DLR en Ile-de-France.


Par sa présence dans cette élection, le CNI a apporté aux électeurs une alternative. Ceux qui rejetaient la liste de l'UMP et ses alliés pouvaient avoir la tentation, sans autre possibilité, de voter pour le Front National. Le CNI a ainsi contribué à faire barrage à l'extrême-droite en l'empêchant d'obtenir un score lui permettant un maintien au 2ème tour pour provoquer une triangulaire.

« Nous ne pouvons que nous réjouir d'exclure de fait, le Front National de la Région Ile-de-France » déclare le Président du CNI, Gilles BOURDOULEIX.



« En réalisant un score supérieur à celui du MODEM (3,98 %) et à celui d’Olivier BESANCENOT (3,13 %), nous démontrons, s’il en était besoin, qu’il y a un véritable espace à côté de l’UMP. Le parti du Président de la République a décidément tord de négliger le CNI » a-t-il conclut.






A propos du CNI

Présidé depuis octobre 2009 par le Député-Maire de Cholet, le CNI est un membre actif de la droite républicaine et s’affirme comme l'autre voix et l'autre voie au sein de la majorité présidentielle.

Sa devise : « Le courage de dire, la volonté de faire » Soucieux du respect des électeurs, le CNI reste fidèle aux préceptes de ses fondateurs selon lesquels :

« La Société ne peut promettre que ce qu’elle peut donner, mais doit donner tout ce qu’elle a promis ».

Quatre thèmes principaux forment la colonne vertébrale du mouvement :

LA LIBERTE - LA RESPONSABILITE - LE PROGRES - L’INDEPENDANCE

mardi 2 mars 2010

Le CNI soutient officiellement Debout la République

Le Comité Directeur du CNI, réuni ce samedi 20 février, a officialisé l'accord conclu entre le CNI et DLR pour les élections régionales.

« Ce rassemblement constitue une vraie nouveauté dans le paysage politique français et servira de base à la création d'une alternative aux listes UMP.» a indiqué le Président du CNI, Gilles Bourdouleix. Il a par ailleurs regretté que l'UMP soit « plus sensible à regarder quelques groupuscules de gauche que l'électorat traditionnel de droite ».

Le CNI sera notamment représenté en Ile de France avec deux têtes de liste : Bruno North, Secrétaire Général du CNI, tête de liste à Paris et le Maire du Chesnay, Philippe Brillault, tête de liste des Yvelines. La liste conduite en Haute-Normandie recevra également l'appui du CNI avec l'ancien député-maire de Dieppe, Edouard Leveau.
Le soutien du CNI a par ailleurs été apporté à la liste DLR présentée dans la région Lorraine.

« Au-delà des convergences de fond et de quelques divergences, la présence de l'alliance entre Debout la République et le CNI, par l'addition de nos talents et dans le respect de nos identités, doit marquer l'émergence d'une force politique capable de proposer une alternative crédible aux électeurs qui recherchent un autre choix, une autre voix que celle constituée par « l'auberge espagnole » de l'omnipotente UMP » a déclaré le Secrétaire Général du CNI , Bruno North.
Les deux partis pourraient poursuivre leur collaboration lors d'échéances futures.

vendredi 5 février 2010

Régionales : le CNI avec Nicolas Dupont-Aignan


Le Centre National des Indépendants et Paysans (CNI) et Debout la République (DLR) ont scellé le 4 février à l'Assemblée Nationale un accord pour l'élection régionale en Ile-de-France, réalisant l'alliance entre indépendants, villepinistes, souverainistes et gaullistes.


MM. Bourdouleix et Dupont-Aignan ont affirmé leur "volonté" de dire "qu'une alternative est possible, et peut se manifester dans les urnes dès le 14 mars prochain".

Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, a dit vouloir faire campagne "sur des projets plus concrets, moins chers". Le président du CNI Gilles Bourdouleix, a accusé l'UMP d'être "plus sensible à regarder quelques groupuscules gauchistes que l'électorat traditionnel de droite".


Six têtes de liste en Ile-de-France seront DLR et 2 viendront du CNI alors que des discussions sont en cours pour une alliance dans d'autres régions comme la Lorraine ou la Haute-Normandie, où Debout la République sera présente.

Plusieurs têtes de listes départementales sont connues : Bruno North, secrétaire général du CNI sera le chef de file à Paris, Nicolas Dupont-Aignan en Essonne, et Jean-Pierre Enjalbert, conseiller général DLR, dans le Val d’Oise. François Lebel, maire du VIIIème arrondissement de Paris, ne figurera pas sur la liste mais apportera son entier soutien a t'il déclaré.

Le Rassemblement pour l'indépendance de la France (RIF), parti de l'ancien eurodéputé villiériste Paul-Marie Coûteaux figurera sur cette liste, de même que des villepinistes comme Christian Rivoal, président d'un comité de soutien à l'ancien Premier ministre dans le Val d'Oise.

Les deux partis poursuivront leur collaboration lors d'échéances futures.

Nicolas Dupont-Aignan estime que cette liste d'union rassemble au moins 8% de l'électorat et entend l'imposer comme une véritable alternative à l'UMP en proposant un programme axé sur la vie quotidienne des franciliens.

Deux milliards pour rénover le RER, le triplement des lignes de bus en grande couronne, un Pass Navigo à 50 euros et des parkings gratuits en banlieue pour prendre les transports en commun sont quelques unes des propositions de cette liste.

vendredi 29 janvier 2010

LE CNI SOUTIENT DOMINIQUE DE VILLEPIN

Le CNI se félicite de la décision de justice qui met hors de cause Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream.

« Des manipulateurs ont monté une opération condamnable dans laquelle ils ont voulu entraîner l’ancien Premier Ministre. Celui-ci n’est pas impliqué. C’est une vérité importante pour la République et pour les valeurs démocratiques » déclare Gilles Bourdouleix, Président du CNI, Député-maire de Cholet.
Cela permettra, en outre, à Dominique de Villepin d’apporter sa vision de la politique de la France dans les années qui viennent » ajoute-il,


Sa devise : « Le courage de dire, la volonté de faire » Soucieux du respect des électeurs, le CNI reste fidèle aux préceptes de ses fondateurs selon lesquels :
« La Société ne peut promettre que ce qu’elle peut donner, mais doit donner tout ce qu’elle a promis ».

Quatre thèmes principaux forment la colonne vertébrale du mouvement :
LA LIBERTE - LA RESPONSABILITE - LE PROGRES - L’INDEPENDANCE

jeudi 28 janvier 2010

LA MAJORITE PRESIDENTIELLE SANS LE CNI ?






En l'absence de propositions concrètes pour les élections régionales de la part de l'UMP, le CNI prend acte de cette attitude inamicale à son égard et se considère exclu de fait de la majorité présidentielle.

Le CNI soutiendra et participera à la constitution de listes indépendantes. La liberté de vote sera laissée aux électeurs du second tour si le CNI n'est pas présent.

« Nous donnons rendez-vous à l'UMP pour les prochaines échéances nationales qui s'annoncent dans un futur proche » déclare Gilles Bourdouleix, Président du CNI et Député-Maire de Cholet.

« Nous constituons une force d'appoint à droite que nos partenaires ont tort de dédaigner » conclut-il.




A propos du CNI

Présidé depuis octobre 2009 par le Député-Maire de Cholet, le CNI est un membre actif de la droite républicaine et s’affirme comme l'autre voix et l'autre voie au sein de la majorité présidentielle.

Sa devise : « Le courage de dire, la volonté de faire » Soucieux du respect des électeurs, le CNI reste fidèle aux préceptes de ses fondateurs selon lesquels :
« La Société ne peut promettre que ce qu’elle peut donner, mais doit donner tout ce qu’elle a promis ».


Quatre thèmes principaux forment la colonne vertébrale du mouvement :
LA LIBERTE - LA RESPONSABILITE - LE PROGRES - L’INDEPENDANCE

samedi 16 janvier 2010

"Nicolas Sarkozy drague le CNI"

MAIN BASSE SUR TOUTE LA DROITE ?
Rien, dans la zone d’influence de l’UMP, ne doit échapper à l’emprise de Nicolas Sarkozy. Après la mise au pas du MPF de Philippe de Villiers, après la neutralisation de CPNT, après celle des étudiants de l’UNI appelés à rouler pour le Mouvement étudiant, le chef de l’Etat veut maintenant « normaliser »le Centre national des Indépendants, un CNI justement un peu trop… indépendant.
Selon nos informations, des discussions sont en cours entre la direction du CNI et celle de l’UMP pour par venir à un accord en vue des prochaines élections régionales.
Notamment dans la région Pays-de-la-Loire où le CNI est implanté et actif et que le parti présidentiel rêve toujours de reprendre à la gauche. En 2004, le Parti socialiste, allié à toute la gauche, des Verts au PCF, était parvenu, avec 52,36% des suffrages, à mettre dans sa musette ce qui était jus- qu’a lors un fief de droite, dirigé durant un quart de siècle par le « baron du gaullisme » Olivier Guichard, puis, de 1998 à 2002, par un certain François Fillon.
En négociations avec Xavier Bertrand
Le CNI, d’orientation libéral-conservatrice, a plusieurs particularités. En plus d’être le plus ancien parti de la droite française – il a été créé en 1949 –, il est la seule formation de la majorité présidentielle à ne pas avoir intégré le comité de liaison de cette dernière présidé par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Une conséquence du désamour réciproque entre les deux formations depuis que le CNI a quitté l’UMP en juin2008. S’il n’est apparemment pas question pour le CNI de réintégrer la formation sarkozyste, sa taille disons… relative ne lui permet pas d’envisager de présenter des listes autonomes aux régionales.
Or il se trouve que son nouveau président, Gilles Bourdouleix, élu à l’unanimité le 24octobre dernier, est justement député-maire de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Une occasion en or pour que Gilles Bourdouleix (qui fut membre de l’UDF jusqu’en 2002) renoue des contacts avec le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, tout en continuant à marquer sa différence, réclamant par exemple la suppression des départements et celle de l’ISF.
Le président du CNI appuie aussi ses positions sur des élus de terrain comme l’ancien maire de Royan, Philippe Most, ou le premier édile du VIIIe arrondissement de Paris, François Lebel, l’homme qui a marié… Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. A en croire son entourage, Bourdouleix a entrepris depuis deux mois « de sortir le CNI de sa léthargie », ce qui n’est pas très gentil pour son prédécesseur, Annick du Roscoät, qui a présidé le parti du rant neuf ans, a justement réussi à l’extraire de la satellisation dans laquelle il était confiné depuis les années Chirac et était même parvenue, malgré les offensives menées par l’UMP pour la faire renoncer, à présenter une liste autonome aux élections européennes de juin dernier en Ile-de-France.
Quoi qu’on pen se par ailleurs de l’utilité de cet te liste, Annick du Roscoät avait tenu bon. Puis elle avait soutenu la candidature de Gilles Bourdouleix à sa succession, sur une ligne, juste ment, de distanciation préservée avec l’UMP. Cela n’avait pas été du goût de Christian Vanneste, le député du Nord, qui, favorable à un retour dans le giron présidentiel, avait claqué la porte du parti. Sans grandes conséquences d’ailleurs, puisque la quasi-totalité de la fédération du Nord est restée au CNI…
Le « bon coup » de François Dubout
Dans le Nord-Pas-de-Calais, le CNI vient de démontrer sa capacité à rassembler à la droite de l’UMP. Au conseil régional, le président de sa fédération du Pas-de-Calais, François Dubout a réussi à créer un groupe des « Nationaux et Indépendants », qu’il préside.
Le but de « Nationaux et Indépendants »? Soit constituer une liste intitulée « Mouvement Ch’ti » aux prochaines régionales, face à Marine Le Pen, afin de négocier leurs suffrages au profit de l’UMP pour le second tour; soit, et c’est le plus vraisemblable, placer le tout nouveau président de groupe, François Dubout, en position de figurer en bonne place sur la liste de la majorité présidentielle. Là aussi, les pourparlers sont en cours.

Une autre preuve de l’intérêt que Sarkozy porte au CNI est visible.Le Mercredi 6 janvier, c’est à Cholet que le président de la République a présenté ses vœux aux « forces économiques du pays ». Raison officielle (même si le choix de Cholet, lui, ne l’est pas encore) du choix élyséen: avec moins de 3% de chômeurs, la ville est un (rare) modèle de développement industriel. L’an dernier, c’est à Vesoul que Nicolas Sarkozy avait présenté ses vœux aux « forces vives »; la ville d’Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération et tête de liste de l’UMP pour les régionales en Franche-Comté. De source élyséenne, on jure toutefois que seule l’impérieuse nécessité de faire passer aux Français un message économique positif a fait opter pour Cholet.
La bonne gestion des collectivités dirigées par le CNI – et par le MPF – dans l’Ouest impressionnerait en effet les conseillers du président de la République, dont le libéral-conservatisme n’est pas la doctrine officielle. Claude Guéant et Henri Guaino appartiennent à une tradition étatiste située à des années-lumière du pragmatisme d’un Villiers ou d’un Bourdouleix. De quoi intéresser Sarkozy, dépassé qu’il est par les fermetures industrielles et la hausse du chômage ? Mélange de nostalgiques du RPR, d’indépendants de toujours et de nationaux refusant la marginalisation politique (François Dubout ou Hubert Fayard, ancien bras droit de Bruno Mégret, à Vitrolles), le CNI estime aujourd’hui qu’il ne peut pas jouer de rôle politique s’il reste totalement à part. Nicolas Sarkozy, lui, veut regrouper toute la « famille » de droite. En valorisant les atouts de chacun, condition sine qua non… d’un soutien à sa personne. Il n’y a pas que les régionales à être lancées; la présidentielle aussi.

mardi 5 janvier 2010

Pourquoi adhérer au CNI ? Quelles différences avec l'UMP ?




Chers amis,

La première réponse se trouve dans le "i" de CNI : l'indépendance.
C'est d'ailleurs à la fois un paradoxe et une gageure de fédérer les indépendants. Par définition, ils sont allergiques à l'enfermement dans une structure. Mais la politique pratiquée dans la solitude a ses limites. C'est la force du CNI que de réunir ceux qui finiraient par se décourager d'être seuls.

L'UMP ne permet pas l'expression d'une pensée indépendante. C'est un constat, à peine un reproche. L'UMP est devenue une machine électorale avec un objectif : gagner l'élection présidentielle et un moyen : suivre la mode.

Le CNI se positionne comme l'autre voix et donc l'autre voie au sein de la majorité présidentielle. L'équilibre harmonieux permettrait que la diversité assumée des idées n'empêchât point l'union déterminée dans l'action.
Il faut croire à cet équilibre.

A être devenue un fourre-tout seulement motivée par les élections nationales, l'UMP a perdu son socle de convictions.
Un simple exemple qui résume tout : l'ouverture. Une véritable et crédible ouverture aurait consisté à convaincre un courant entier de l'opposition de rejoindre la majorité, séduit par un projet commun. Il n'est pas évident que des débauchages individuels de personnes en mal de hochets ressemblent à une ouverture au sens noble. Dans un sursaut d'indulgence, acceptons-le.
Mais qu'un homme qui a fait sa carrière au PS, qui a changé de camp par dépit se retrouve secrétaire général adjoint de l'UMP tout en animant un groupuscule de gauche, on atteint l'inacceptable pour ne pas dire l'impardonnable.

On balaie en effet le sens fondamental d'un parti politique qui doit fédérer autour de convictions, pour créer un conglomérat au service d'une ambition personnelle.

C'est le défi que les indépendants entendent relever : la fierté des convictions. Le CNI est un parti de droite. Pas la droite de la droite. Ce positionnement est caricatural et n'a aucun sens idéologique. Le CNI est à droite, avec l'exigence de refuser l'idée que ce mot serait négatif. Tout le monde semble désormais vouloir être au centre. La droite est une référence à des valeurs enracinées qui sont synonymes d'un progrès alliant croissance économique et solidarité sociale.

Je rappellerai quelques unes de ces valeurs dans lesquelles s'inscrit notre projet.
- La famille, cellule fondatrice de toute société, où se construisent les principes moraux de la communauté humaine.-

La jeunesse, miroir paradoxal de la société de demain, qui se façonne par les choix d'aujourd'hui.-

La liberté, qu'elle soit de penser, de voter ou d'entreprendre.-

Le développement durable, encre avec laquelle s'écrira notre avenir ou sans laquelle se tracera le mot fin de l'humanité.-

La Nation, riche de son histoire, respirant dans un Etat fort mais décentralisé, protégée par une justice indépendante mais équitable, protectrice grâce à une sécurité sans faille mais respectueuse, régulée avec une immigration généreuse mais raisonnable.

C'est la France, tout simplement.C'est la France que nous aimons.C'est la France, unie et indépendante.

Mais indépendance signifie liberté, liberté signifie débat. C'est le refus du consensus mou qui fait naviguer en fonction de l'opinion supposée des électeurs.
L'indépendance est un combat exigeant. Il est plus facile de se glisser dans la masse pour essayer de gagner telle ou telle récompense.

Nous avons besoin de tous les talents.Nous avons besoin de toutes les énergies.

Ma volonté est de porter, avec et pour vous, les convictions que nous partageons.

Chacun doit pouvoir apporter sa pierre à l'édifice commun.

Rejoignez-nous ! Adhérer au CNI !

Je vous adresse mes vœux les plus chaleureux pour 2010.


Gilles BOURDOULEIX
Président du CNI
Député-Maire de Cholet

lundi 4 janvier 2010

Notre président accueil Le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Le Président de la République se rendra mercredi 6 janvier 2010 à Cholet (Maine-et-Loire) à l’occasion des vœux aux forces économiques.
Le chef de l’Etat sera accompagné de Mme Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, de M. Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat, de Mme Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la Santé et des Sports, de M. Christian ESTROSI, ministre chargé de l’Industrie, de M. Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, de M. Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, et de Mme Anne-Marie IDRAC, secrétaire d’Etat chargée du Commerce Extérieur.


Arrivée à l’usine Thales Communications de Cholet à 11h15

Visite du centre Recherche et Développement et rencontre avec les sous-traitants localement implantés.
Présentation du programme Syracuse III financé dans le cadre du plan de relance • Présentation de produits de haute technologie.
Rencontre informelle avec des salariés de l’usine .

12h00 Allocution de M. le Président de la République dans le cadre des vœux aux forces économiques (Salle des fêtes communale de Cholet)